L’homme en noir

L’homme en noir

L’homme en noir à Chalon dans la rue 

Sculpteur de corps dans l’espace urbain arpente les rues, un groupe humain, matière à sculpter soumis à ses pulsions créatives le suit en rang serré, aux ordres. Performeur  des rues, habité par une frénésie de création, son inspiration est sans limites. Christophe Martin campe ici un excentrique dans une fantaisie situationniste, qui se réapproprie les courants de pensées à la hache, du dadaïsme en passant par le surréalisme. L’homme en noir bouscule les pensées par ses flashs visuels, dérange, surprend, décale, moque, pour susciter l’intérêt des gens, pour qu’on l’aime. De façon naïve, il interroge le monde, que m’arrive t il, ? que nous arrive t il ? le sens de ses propositions lui échappe, il manipule des hommes et des femmes, car il pense que c’est un moyen de reconnaissance sociale, qui lui permettra d’intégrer le groupe, les autres, les dits « normaux » Cette quête est illusoire pour L’homme en noir qui tente désespérément de se convaincre du contraire, en vain.

Bien avant Chalon 2018, j’ai pris d’assaut la rue à Sète, (chez cacahuète), à Montpellier, Avignon, Adissan, Toulouse,  sous forme de happening, sans invitation, ni autorisation. J’ai existé le temps d’une déambulation, une fulgurance émotionnelle et puis tout a disparu, comme par enchantement et comme Daniel est mort  ….à quoi bon poursuivre l’oeuvre. Un truc inachevé qui laisse au fond de la gorge un  goût d’amande amère, tenter  le diable, empoisonne la vie artistique , ne pas surprendre, ne pas tenter,  ne pas provoquer, ne rien dire..

Retour de Jean Pierre Houet Centre Culturel d’Engis en Belgique  qui a suivi notre travail à Chalon  dans la rue  2018 de bout en bout. Je trouve votre spectacle intéressant, il bouscule les rapports aux gens, à l’autre, à l’environnement. Il est décalé et c’est ce qui me plaît. Jean Pierre Houet

Happening à Montpellier septembre 2016

Chalon dans la rue 2018

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Résidence Adissan juillet 2017

 » Sensations « par Daniel Trubert

Je cherche qui c’est entre le destin, le maître du temps et le roi sans divertissement .L’homme sans nom ?…L’homme sans mission ?
l’homme émanation des sentiments de la tribu. L’homme en noir quoi
Celui qui arriva un matin et repartit le soir et on ne sut pas ce qu’il fit. faust au village. Y a du giono beaucoup, vu dans simenon aussi. L’énigmatique inexplicable. Il commande à tout et il échappe à tout, c’est un personnage unique et déconcertant. jamais rien vu de tel pour ma part de ton personnage.  Et cet être collectif fait d’hommes et de femmes incomplets comme un monstre qui dépend de lui totalement.Le créateur d’un roman dont il ne sépare pas les siamois ni ne coupe le cordon qu’il utilise comme laisse invisible. on peut en dire encore et encore. C’est comme un tableau … ça mérite tout un poème … très enrichissant à partir du moment où l’on accepte d’essayer de comprendre…une oeuvre d’art quoi ..L’atelier de rodin la nuit… et bien sûr l’éphémère de la performance…je dirais presque : c’est une photo vivante c’est ça…le cinématographe avant qu’on l’invente…c’est la vie de ce qui n’est pas encadré et exposé.
La liberté des créations inconscientes d’un constructeur trop concentré sur son but. le réveil de l’inanimé se déroule devant les produits finis des produits finis des produits finis. Inspiré par ce qu’il voit…au départ…si ça n’est pas une énigme, à quoi bon en chercher le secret. Et là c’est une énigme. Le sens même du conceptuel. Qui fait vraiment du conceptuel ? Je pense aussi que le véritable art conceptuel c’est ça. alice au pays des merveilles. le chapelier fou.
le poisson avec un parapluie. c’est ça, la genèse de la performance. c’est ça que tu fais. c’est ce que tu dis. c’est ça qui est si genèse dans cette création.  tu vois cette manipulation du groupe principal c’est la première chose qu’on pense mais il y a bien plus que ça.  Et la reconnaissance sociale et le désir d’être aimé ne sont pas suffisants. Alors on cherche plus loin, on se trouve dans l’inconscient collectif, et l’on comprend. Voilà ce que moi ça me pousse à trouver. Et c’est alors qu’on peut dire que l’art pousse à chercher et à trouver et l’artiste lui-même se sent petit à côté de ce qu’il apporte. et c’est normal. Nous sommes des moi individuels foetaux détachés du Moi universel qui est l’identité qui est Dieu. voilà ce que je pense que ton personnage contient la porte devant laquelle il se trouve. Il est toujours dos à une porte dont il interdit l’entrée.  Ce personnage déroutant et esquissant est riche de ce qu’il pourrait faire. Un feu d’artifice, courir 50 mètres, un cyclone en couleurs  ou faire chanter un enfant. Oui ! garou garou ! ça reste entre nous mais si un intello-docteur es arts du psectacle te pose une question,  fais lui lire ce que ça m’éveille, et il mettra son mouchoir par dessus. vas-y ! n’hésite pas ! et s’il faut que tu sois un personnage magique , sois-le ! à bientôt !