Le clown-Partie 3

Ce n’est pas scénariser ou avoir des idées, c’est se laisser inspirer par son état devant ce qui arrive, être présent à ce qui se passe, à ce qui passe. Il y a de l’éphémère. C’est éphémère et précieux, moment unique : ça n’a jamais été ainsi
et ça ne sera jamais plus ainsi. C’est éphémère. C’est précieux – peut-être parce que c’est éphémère. Et peut-être que tout est éphémère et donc précieux…
Est-il possible de tenir ensemble l’écriture et le vivant ?
La structure ne nous donnera jamais de clown. C’est pour cela qu’il faut s’entraîner à être clown… pour pouvoir lui donner tout ce qui est écrit, et la structure qui va avec, lui donner des passages obligés et qu’il soit là, notre clown, quand nous perdons le fil ! Ce n’est pas un comédien qui joue un personnage et qui de temps en temps est « en clown » ; c’est le clown qui joue et on ne peut pas l’en empêcher. Et plus il sera entraîné à ce jeu, plus il nous entraînera.

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