Le clown, personnage ?

Bon, Le clown n’est pas un personnage, je suis d’accord avec toi Edmond.
Donc, cela veut dire que, concrètement après la dernière à TABARD, j’ai pu valider le fait que le personnage et le clown coexistent, cohabitent sur un mode « schizophrénique ». J’ai cru jusqu’à ce jour que tout se passait dans l’enveloppe, le carcan du personnage, que tous les élans, les possibilités d’envols partaient de lui. C’est humainement et artistiquement d’une extrême difficulté. Il existe une autre voie, cette voie considère deux fonctionnements distincts, c’est à ce prix que la liberté de jeu peut s’exprimer sans retenue. La trame et le personnage sont le prétexte, je suis l’électron libre qui virevolte autour de ce prétexte. Pourquoi prendre cette solution ? parce qu’elle donne du bien être en scène, du plaisir de jeu, tous les sens sont enfin en éveil. Il y a ainsi un duo sur scène, et si l’être en scène n’est plus seul, il se nourrit du personnage. En résumé le partenaire du clown soliste n’est pas uniquement le public, c’est aussi le personnage, ce qu’il fallait démontrer.